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histoire de la ville

La Salanque qui désigne « les marécages salés » était impropre à l’installation des hommes sur ces basses terres du Roussillon, il faut attendre l’an 981 pour que la première mention de la ville apparaisse, c’est l’église de Saint-Laurent de la Salanque qui donne son nom au bourg formé de quelques habitations. Des terres catalanes du comté de Barcelone au XIIIe siècle au rattachement du Roussillon à la France par le traité des Pyrénées en 1659, Saint-Laurent de la Salanque a su conserver une identité culturelle forte à travers le temps, la ville traverse les siècles et devient le lieu central du Nord-Roussillon. Le nom de la ville doit son patronyme au saint exécuté en 258, brûlé sur une grille dont les armoiries en sont la représentation, la voile latine qui y figure rappelle également les origines maritimes de la ville.

L’histoire de Saint-Laurent repose également sur sa situation géographique. De sa proximité avec l’étang de Salses-Leucate et du littoral méditerranéen, elle hérite d’une tradition maritime, la culture du sel et la ressource halieutique sont l’histoire de Saint-Laurent de la Salanque. L’histoire de la ville c’est aussi une histoire agricole, les terres qui étaient impropres aux hommes autrefois sont devenues au fil du temps une ressource où la viticulture, le maraîchage et l’arboriculture trônaient massivement dans le paysage Salanquais.

Les atouts territoriaux et sa proximité avec Perpignan séduisent de plus en plus de personnes comme en témoigne l’essor démographique de la ville qui compte aujourd’hui plus de 10 301 habitants, la 5ème commune des Pyrénées-Orientales a vu la surface de son tissu urbain multiplié par 10 en l’espace de 80 ans. Cœur de territoire, Saint-Laurent offre désormais de nombreux services publics et dispose d’un tissu économique et associatif dynamiques particulièrement denses.

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Contact

Accueil Mairie
Hôtel de ville
2 av. Urbain PARET
66250 Saint-Laurent de la Salanque

Jean-Antoine SANCHEZ
 04 68 28 57 09
  ja.sanchez@saint-laurent-de-la-salanque.fr

Françoise FONTAINE
 04 68 28 00 30
  f.fontaine@saint-laurent-de-la-salanque.fr

Horaires d'ouverture
lundi au jeudi: 8h/12h et 13h30/17h30
vendredi: 8h/12h et 13h30/16h30

Votre élu référent

Mme Marlène GUBERT-OETJEN

3° adjointe au Maire
Conseillère communautaire

Déléguée à la culture et à l'accueil des nouveaux Laurentins

Permanences
lundi de 10 h à 12 h - mardi de 10 h à 12 h

La Salanque qui désigne « les marécages salés » était impropre à l’installation des hommes sur ces basses terres du Roussillon, il faut attendre l’an 981 pour que la première mention de la ville apparaisse, c’est l’église de Saint-Laurent de la Salanque qui donne son nom au bourg formé de quelques habitations. Des terres catalanes du comté de Barcelone au XIIIe siècle au rattachement du Roussillon à la France par le traité des Pyrénées en 1659, Saint-Laurent de la Salanque a su conserver une identité culturelle forte à travers le temps, la ville traverse les siècles et devient le lieu central du Nord-Roussillon. Le nom de la ville doit son patronyme au saint exécuté en 258, brûlé sur une grille dont les armoiries en sont la représentation, la voile latine qui y figure rappelle également les origines maritimes de la ville.

L’histoire de Saint-Laurent repose également sur sa situation géographique. De sa proximité avec l’étang de Salses-Leucate et du littoral méditerranéen, elle hérite d’une tradition maritime, la culture du sel et la ressource halieutique sont l’histoire de Saint-Laurent de la Salanque. L’histoire de la ville c’est aussi une histoire agricole, les terres qui étaient impropres aux hommes autrefois sont devenues au fil du temps une ressource où la viticulture, le maraîchage et l’arboriculture trônaient massivement dans le paysage Salanquais.

Les atouts territoriaux et sa proximité avec Perpignan séduisent de plus en plus de personnes comme en témoigne l’essor démographique de la ville qui compte aujourd’hui plus de 10 301 habitants, la 5ème commune des Pyrénées-Orientales a vu la surface de son tissu urbain multiplié par 10 en l’espace de 80 ans. Cœur de territoire, Saint-Laurent offre désormais de nombreux services publics et dispose d’un tissu économique et associatif dynamiques particulièrement denses.

Saint-Laurent naturellement maritime

 

Repoussée par les caprices de la mer Méditerranée, la ville de Saint-Laurent de la Salanque s’établit sur des terres marécageuses au Xe siècle, non loin de la façade maritime, son histoire et son nom ont toujours été associés à la mer.

Le surnom de la ville « San Llorens de la Bola » appelée ainsi par les locaux pour désigner la façade maritime du village, les marins laurentins naviguaient à travers le monde et la bola évoquait l’universalité du village par les périples maritimes (la bola étant la Terre).

La mer Méditerranée et l’étang de Salses-Leucate sont les ressources du village, la pêche étant l’activité principale de la Salanque, elle permettait de faire vivre les locaux. Même si elle a en grande partie perdu de ses activités liées à la pêche, elle conserve aujourd’hui un attrait fort pour son littoral comme en témoigne l’afflux touristique estival le long des plages et sur les berges de l’étang.

Une identité culturelle forte, le Catalan

 

Le département des Pyrénées-Orientales est détaché de la Catalogne en 1659 par le traité des Pyrénées, il a, depuis, conservé comme le Roussillon, une identité culturelle forte, celle de la culture catalane.

Par sa proximité avec la Catalogne, elle hérite d’un patrimoine et de traditions qui sont chères aux Laurentins, un sentiment d’appartenance à un peuple qui va au-delà des différences entre les habitants. Le catalan est plus qu’une langue, c’est une culture, un art de vivre ou encore une architecture. La mettre en avant, c’est exposer les racines et les valeurs de l’histoire de nos territoires ; la Sant Jordi, la Saint Jean sont autant de fête qui transmettent les traditions et exposent les coutumes catalanes aux locaux et aux badauds.

La Salanque, un paysage unique

 

Le nom de Salanque provient de « Sal Lanque », « les Terres Salées », en référence aux marécages d’origine méditerranéenne qui s’y trouvaient.

La Salanque et le département présente des éléments naturels riches, l’étang de Salses-Leucate, les berges de l’Agly, la mer Méditerranée, les Corbières au Nord et la chaîne des Pyrénées plus à l’Ouest avec la proéminence du Canigou en font un cadre et un panorama unique.

L’alternance de marécages salés, de champs d’arbres fruitiers et de maraichages sont caractéristiques du paysage si singulier et typique de la construction paysagère de la Salanque et du Bas-Roussillon, ce paysage est l’identité même du territoire Laurentin.

L’église Notre Dame du Rosaire

 

Mentionnée pour la première fois en 981 sous l’église de San Llorenç de la Salanca, a donné son nom à la ville.

Cette première église a été détruite et entièrement reconstruite en 1723 sous le nom de la chapelle de Notre Dame du Rosaire dans un style gothique méridional (style propre à la région caractérisé par une nef unique et par la croisée des ogives) avec les caractéristiques de l’architecture roussillonnaise à savoir une construction faite à partir de briques, de galets de rivière extraits directement de l’Agly, de moellons et de la pierre d’appareil pour former les angles de la construction.

L’église a été agrandie de quinze mètres de chaque côté en 1761 à la suite de la demande des paroissiens face à l’incapacité d’accueillir l’ensemble des fidèles. En 1810, la grande porte est posée à l’Est, abritée par un porche, et en 1860 la voûte est rehaussée. Le clocher est de plan rectangulaire avec un coq à son sommet.

Le temps fait son œuvre et la structure est fragilisé après des chantiers successifs, l’église est entièrement réhabilitée en 1995 pendant une durée de 3 ans.

Dans les années 2010, l’Eglise imbriquée dans les habitations est désenclavé, une partie des maisons qui jouxtaient l’Eglise ont été détruites, pour créer en 2015, une place aménagée telle qu’on la connait aujourd’hui qui met en valeur l’édifice.

L’église conserve des retables du 17e et 19e siècles, des statues de Notre-Dame des sept douleurs et de Saint-Gaudérique, un bénitier du 17e et une croix en fonte des Impropères du 19e siècle. L’orgue de Puget (nom de la famille qui a construisait les orgues) est un orgue remarquable de 8 pieds de composition romantique. La partie instrumentale est classée aux monuments historiques avec de belles sonorités romantiques.